Les Détricoteuses – émission féministe créative et participative diffusée sur la radio nantaise JET FM le 1er et 3eme vendredi du mois à 19H00. Pour chaque épisode, un mot totem interprété à la sauce féministe avec des créations de 7min qui détricotent nos rapports genrés. S’en suivent réactions et discussions ... Contactez-nous pour participer : lesdetricoteuses91.2@gmail.com
SPECTROSENSUS de Marianne
BEC BUNSEN fait partie des mots mystérieux que j'entendais dans la maison de mon enfance, dans les conversations de mes parents laborantins. Je ne m'étais jamais arrêtée pour leur demander la signification de ce mot aux sonorités qui piaillent. Je pars sur les pas de ce bec pour penser à ce que le langage fait en nous.
A Gauche de Julie
Tinder et sa dure loi de la séduction, de la sélection... Tout cela ne renforcerait-t-il pas les stéréotypes de genre et aussi mon énervement ?
Exutoire sonore.
BEC BENZ FREESTYLE de Jomar
T'as déjà entendu un freestyle féministe sur le thème bec bunsen ? ça fout le feu dans tes oreilles et c'est signé... JOMAR !
Puisque tout est absurde. de Valentine
Au coeur d’une actualité brûlante où l’extrême droite est sur le point de prendre le pouvoir, une jeune femme vit quelque chose de troublant et s’en entretient avec son psychologue.
Un petit récit débile et loufoque, histoire de se détendre un peu.
L.P.O... Tel un pinçon des arbres je prends ma plus belle voix pour vous gazouiller quelques jeux de mots à l’oreille. Cet édito pourrait servir par exemple à dénoncer Le Patriarcat Obligatoire enseigné depuis la petite enfance en LV1 à toutes les petites filles ou garçons cis et trans en construction.
On pourrait s’amuser aussi à troller Le Patron Obsédé qui tel un geai des chênes voudrait lui aussi s’amuser à cacher son gland dans toutes les cavités qu’il croise ! Mais c’est super insultant pour les geais donc je ne me permettrai pas.
Je pourrai aussi tirer la sonnette d’alarme comme un ménure : superbe oiseau endémique d’Australie, vous savez celui qui imite les sons mécaniques. Parce qu’on continue de rire de La Petite Olive, cet index intrusif qu’on glisse dans le rectum de son pote parce que c’est trop drôle... alors que c’est du viol.
Oui L.P.O ça permet de survoler pleins de thématiques ! Mais où nous ont emmenées Cécile, Clémence, Marlène et Pascaline ?
La Ligue de Protection des Oisives de Cécile et Clémentine
La Ligue pour la protection des oisives (LPO) est une association de protection du droit à glander fondée en 1912. La LPO agit pour la liberté par la connaissance et la protection des personnes se reconnaissant femme ; le développement et la préservation des espaces ; la sensibilisation et la mobilisation des citoyen.nes ; l’accompagnement des entreprises et des collectivités.
La Ligue de Protection des Ovocytes de Marlène
Les ovocytes sont les cellules de la reproduction présentes dans nos ovaires dès la vie in utero, avant même notre naissance. Seul un faible nombre – entre 300 et 400 – seront fécondables entre le moment de la puberté et celui de la ménopause. Mais depuis 2021, la loi élargit le monde des possibles. Elle permet désormais aux femmes de préserver leurs ovocytes pour un projet d'enfant plus tard, qu'on soit seule, en couple hétéro ou lesbien. Alors, protéger nos ovocytes ou non ?
Protéger un doux compromis de Pascaline
Un parallèle entre la protection des oiseaux et celle des enfants.
Une perpendiculaire entre la mer et la mère.
Une oblique de famille.
Vous comprendrez vite que le plouc, initialement, est un breton du 19eme siècle qui migre vers la capitale parisienne pour travailler. le Parisien trouve le breton vraiment bizarre, plutôt sauvage, pas très à son goût, et le surnomme PLOUC.
Grâce à de riches écrivains blancs hommes antisémites qui vivent à la ville, le terme entre en littérature et traverse les âges.
Avant ça le parisien est-il venu chercher le breton dans son bled ? comme les américains avec les mexicains, les français avec les marocains, et bien d’autres. Vous savez, on installe un bureau de recrutement à l’entrée du village, on fait miroiter des dollars pour inciter les gens à venir construire un train à des milliers de kms de chez eux, et puis quand le train est fini, on les dégage en leur disant qu’ils puent !
Bref, si on résume le plouc c’est un migrant dont on se moque. Parce qu’il parle différemment, parce qu’il s’habille chelou. Parce qu’il s’occupe des tâches pénibles.
A chaque pays son chicano, à chaque époque son plouc !
Tout ça se discute et ça tombe bien sur JetFM, on détricote la plouquerie ensemble avec 4 merveilleuses plouquettes !
Il existe sûrement plein de femmes recordwoman, mais de mémoire dans le Guinessbook de mon collège, je revois surtout des hommes qui voulaient dépasser, sauter plus haut, manger plus, better harder stronger...enfin ça reste à vérifier, j’ai pas trouvé le chiffre. Si ça s’trouve c’est paritaire.
Alors ce serait un peu rapide de tirer des conclusions sur le rapport au genre et à la compétitivité, le goût de la conquête tout ça…
Mais ça m’a rappelé une vidéo qui a buzzé récemment et qui demandait aux hommes « combien de fois ils pensent à l’empire romain par semaine ? »
A cette question, une énorme vague d’hommes avouent y penser très souvent, et même quotidiennement pour beaucoup !
Quel rapport avec les records me direz vous ? Plusieurs universitaires se sont (sérieusement) penchés sur la question : une partie des fans de cette époque admireraient le talent d’ingénierie des Romains. Leurs ponts les plus solides, leurs tunnels les plus efficaces leurs routes les mieux construites encore des siècles après, etc etc...
Quel rapport avec l’altitude ? Pour d’autres, la chute de Rome serait comparable à la chute de notre civilisation.
Et ça me fait dire qu’après avoir compté les exploits, admiré le spectaculaire, répété les récits de chasseurs et loué les héros, et ba ... On n’a plus qu’à s’asseoir pour observer la chute de tout ce système de valeurs de tout en haut…
Place aux 3 contributions du mois autour du mot "ALTITUDE" :
Tous les samedis d'Arhur
« Replace-toi ! », « n'aie pas peur ! » ou « bien joué ! » crient des hommes en bordure d'un petit terrain de foot municipal. Tous sont des papas venus en ce samedi après-midi assister au match de leur fils. Qu’il pleuve ou qu’il vente, ils viendront l'encourager. L’important c’est d’être « présent pour lui ».
Portrait de trois papas se livrant sur leur relation à leur fils, à leur propre père, leurs valeurs éducatives, leurs espoirs et parfois leurs déceptions.
Le Centre de gravité de Tiphaine
La première fois que j'ai perdu l'équilibre, c'était à 16 semaines. Ou à 18.
J'ignorais que lorsque l'on est enceinte, notre centre de gravité se déplace dans notre corps, au fur et à mesure que pousse notre ventre. Il se pourrait même que l'on perde en altitude. Pour toujours ?
Quand le mot Altitude te plonge dans des abîmes de réflexion de Georges
Dialogue intérieur d'un boomer-chansonneur en déconstruction avec un regard introspectif critique et quelques chansons qui ne volent pas toutes très haut.