Les détricoteuses 91.2

Pour cette émission, ce sont Laure-Anne, Marine et Tifenn qui se sont prêtées au jeu.

Cette fois c’est au tour du mot PLANCHE d’être décliné sous un angle féministe. Des sujets sonores sur cette thématique avec toujours les mêmes règles : tout est permis, reportage, fiction, chroniques, création diverse et variée... Libre cours à leur imagination Seule contrainte, ne pas dépasser 7 minutes et aborder un angle féministe.

Nos seins, nous mêmes de Laure-Anne
Avec Anne Coutelleau et de Cendrine Robelin pour la Cousue Sur La Planche (une improvisation sonore à 3 bouches et 1 micro) J’ai entendu tant de fois cette expression "plate comme une planche", pour désigner mon corps, mes seins. Adolescente, je me suis construite avec cette image de moi-même. Il m’aura fallu du temps ensuite pour m’accepter et pour m’apercevoir que mes seins ne sont en rien figés. Une expérience vécues des seins à partir des témoignages de femmes du livre Seins : en quête d’une libération de Camille Froidevaux-Metterie,

Salope Saltimbanque de Marine
Avec sa guitare, elle monte sur les planches mais pas n’importe lesquelles : c’est dans la rue qu’elle s’expose. Avec son costume de papillon, elle monte sur les planches mais pas n’importe comment : elle montre son cul en plus. A travers le déballage de son attirail de scène, elle nous raconte les tribulations d’une musicienne de rue et d’une provocatrice libérée.

Les mangeuses de béton de Tifenn
Avec les voix de 3 skateuses et 1 skateur nantais. A la rencontre des skateuses nantaises ... Elles étaient rares et pourtant elles sont de plus en plus visibles à rider dans les rues de Nantes, à droper et enchainer les tricks au skate-park. Sur leur planche, elles ressentent des sensations et osent être elles-mêmes.

Les Détricoteuses vous proposent une émission spéciale ainsi que la diffusion de la quasi intégralité de la conférence.

La division du travail et le développement de la société capitaliste reposent en grande partie sur l’exploitation des corps racisés et plus particulièrement, sur le travail des femmes issues des milieux populaires. Comment les politiques menées en Outre-mer illustrent t-elles cette vision coloniale de la société ? Comment penser un féminisme décolonial ? Rencontre avec Françoise Vergès, invitée au Lieu Unique à Nantes le 17 décembre dernier lors d’un Huma-café proposé par la Société des amis du journal L’humanité, avec pour thème "Autodéfenses féministes : les luttes contre les violences et dominations multiples".

Françoise Vergès est réunionnaise, politologue et autrice. Elle s’inscrit dans la longue histoire des luttes de sa famille. Elle est la fille de Paul Vergès, fondateur du parti communiste réunionnais et de Laurence Derouin, l’une des fondatrices de l’Union des femmes de La Réunion. Elle milite pour un féminisme décolonial, intersectionnel, c’est-à-dire anti-raciste, anti-capitaliste et anti-impérialiste.

Pour cette émission, ce sont Milou et Elodie qui se sont prêtées au jeu.

Après, Rouge, Bleue, et Blanche, cette fois c’est au tour du mot JAUNE d’être décliné sous un angle féministe. Des sujets sonores sur cette thématique avec toujours les mêmes règles : tout est permis, reportage, fiction, chroniques, création diverse et variée... Libre cours à leur imagination Seule contrainte, ne pas dépasser 7 minutes et aborder un angle féministe.

Rire jaune de Milou
Rire jaune ou se forcer à rire. Petit trip cathartique au pays du bon humour à la française histoire de pouvoir brailler tout son soûl ce ras le bol des blagues tradi de merde. Ou comment j’en ai tellement marre d’être la seule à ne pas rire aux blagues sexistes et racistes des potes de potes que j’ai joué du bruitage pour me défouler ! Attention, cette créa sonore contient des propos sexistes, racistes et validistes et un sacré paquet de gros mots. Bisous.

Le corps jaune des femmes de Elodie
Quand je te dis jaune, ça te fait penser à quoi ? Une tartine de beurre ? Un champ de blé ? La poste ? La grossesse ? Le Moyen-Age ? Le corps des femmes ? Jaune, ça fait penser à tout ça, mais pas que…

Cette année, on se lance dans un triptyque d’émissions sur le thème de la voix ! Cordes vocales et expressions seront balayées au gré des sujets traités. Et on lance les hostilités avec une émission spéciale RAP LOCAL !

Pour ce premier numéro spécial on reçoit une partie du collectif de rappeuses XXFLY : DOUBLE C, LE MAGO, ERIS et SHADE BLOCK venues enjailler les studios ! Bérangère de l’association Urban Nantes est aussi notre invitée pour parler de la représentativité des femmes dans le rap nantais.

Au programme : des interviews, une chronique, du live et du kiff. En méga bonus exclusif : une surprise signée les Détricoteuses !

Pour cette émission, ce sont Lucie, Didier et Julie qui vont se prêter au jeu.

Cette fois c’est au tour du mot GPS d’être décliné sous un angle féministe. Des sujets sonores sur cette thématique avec toujours les mêmes règles : tout est permis, reportage, fiction, chroniques, création diverse et variée... Libre cours à leur imagination Seule contrainte, ne pas dépasser 7 minutes et aborder un angle féministe.

Genre de Post Scriptum de Didier
Être rêvolution Trouver un GPS pour sortir du zoo malsain patriarcal Tenter de prendre l’orientation et de trouver le fluide comme un axe central une source d’alignement Du Genre de Post Scriptum pour être fluidité

J’ai le GPS intérieur qui tangue de Lucie
Qui n’a jamais rêvé de faire taire sa petite voix intérieure ? Celles et ceux, peut-être, qui se languissent qu’elle leur parle enfin ? On l’écoute quand elle est arrangeante, Moins quand elle nous tourmente. Cherchez l’erreur... Quelle part de nos choix vient de là ? Quelle part de nos choix est une réponse aux besoins créés de toute pièce, Par les injonctions de la société qui nous invite à consommer, Et à laisser notre intuition se consumer ? Ce sont les questions que je me suis posées. L’écoute de mon GPS intérieur ne m’a pas tracer une ligne droite mais m’a entraînée dans les méandres d’un tango électro.

La Grande Perpétuation du Stéréotype de Julie
C’est bien connu "Les femmes n’ont pas le sens de l’orientation", "femme au tournant mort au tournant"... Je me demande quels impacts ont ces stéréotypes sur les femmes elles-mêmes ? C’est là que mon GPS s’en mêle...

Musique
CLIO, Ai-je perdu le nord
CATEHRINE RINGER, Les joyeux bouchers
LEMAGO, Crocodile