Les détricoteuses 91.2

La boum de Claude Pinoteau sort en 1980. Résumé :
C’est la rentrée en 4eme de la petite Vic, 13 ans. Papa la dépose devant le collège. En guise d’aurevoir, un bisou sur la bouche et une tape sur les fesses. « Allez grouille ! » Dis papa, avant de rejoindre maman.. puis plus tard, sa maitresse, présentée comme une nymphomane. Mémé joue de la harpe dans un grand orchestre, se vante régulièrement de dîner avec les grands ce ce monde. Papa et maman mangent des oeufs brouillés aux truffes en peignoir Lacoste. Et puis il y a une vague histoire de boum au milieu de tout ça...

Sophie devient alors "le symbole d'une génération". Elle dénonce les agissements de Gérard Dépardieu dès 1985, mais on retiendra surtout un sein qui dépasse ou un discours bafouillé ...
1980, c'était aussi les premiers mort.es du VIH-sida et une actualité qui ne semble pas avoir tant changée...

Les 3 créations sonores à découvrir dans l'émission :

Pourquoi j'ai choisi Sophie ? par Laure

A j-3 de l'enregistrement en plateau, je me demande pourquoi j'ai sauté sur ce mot totem au mois de septembre. Que dit Sophie Marceau de moi-même et mon itinéraire affectif.

Nos désirs font désordre, par Gary Salin

En 1980, le film* La Boum* sort sur les écrans. Ce film, qui lance la carrière de Sophie Marceau, est présenté par de nombreux médias comme le symbole d'une génération. Mais de quelle génération s'agit-il au juste ? Car il existe toute une génération pour laquelle ces mêmes années 1980 riment avec VIH/sida, accompagnement dans la maladie et la mort, lutte pour l'accès à la santé, invention de manière de s'aimer et de se soutenir en dpit des obstacles. La boum c'est aussi un autre symbole: celui d'une lutte pour la vie.

1980 par Johanne

La Boum est un film générationnel français sorti en 1980 qui lance la carrière cinématographique de Sophie Marceau. Considéré comme un phénomène de société, il met en scène les émois d'une adolescente de treize ans et fait 4 300 000 entrées en France .

Nous sommes 55 millions dans la France de 1980.

Replantons le décor derrière le lycée Henri IV et les beaux appartements parisiens.

Attention, certains propos ou scènes décrites peuvent heurter.

Pour entrer dans l'hiver, trêve de blabla et place à la musique !
Vous allez vibrionner sur un mix tropical et bouillonnant concocté par la formidable Émilie Rougier (AKA Marvina) et ses mille voix. Ce mix a été diffusé pour la première en février 2021.

Marvina / / 57min05

01 Andrea Laszlo De Simone / Immensità
02 B. Bumble & The Stingers / Nautilus
03 Bil Vermette / Long Trail Down
04 Ojard / Plage De La Concurrence
05 Santo And Johnny / Sleepwalk
06 The Bluebells / Mocassin
07 Joe Meek And The Blue Men / I Hear A New World
08 Atom TM / Maniac
09 John Forde / Atlantis
10 Ashra / 77 Slightly Delayed
11 Chayns / Live With The Moon
12 The Centuries / Polynesian Paradise
13 Pepe Maina / Il Canto dell'Arpa e del Flauto (Prima Parte)
14 The Ventures / Tomorrow's Love
15 Telegraph Avenue / Lauralie

Musiques utilisées pour la fiction sonore :
Phil Moore and his Orchestra / Pearls Of Paradise
Phil Moore and his Orchestra / Maiden Island
Christina Vantzou & John Also Bennett / Hot Tub
The Beach Boys / Unreleased Backgrounds [bonus Pet Sounds]
The Beach Boys / Our Prayer
Blondie / The Tide Is High

En réfléchissant aux références culturelles et aux associations d’idées autour du mot bête, j'ai d'abord pensé au roman La Bête Humaine de Zola qui a marqué mon année de seconde, j’ai aussi pensé à La Belle et la Bête bien sûr et aussi l’histoire de La Bête du Gévaudan. (...) Mais cette figure de la bête, n'aurait-elle pas bon dos ? Le Larousse explique qu’en littérature la bête est "L'homme sous l'emprise de ses instincts", alors que j'ai l'impression qu'accolé au féminin, le mot "bête" va plutôt être assimilé à la bêtise, la sottise. Nous, on est assez bête pour vous proposer tous les mois une émission féministe pour chercher la petite bête dans la tête pensante du patriarcat ! Mais quelle définition en font nos contributeurices ?

Des bêtes pure sang ? de Théo
Tels les vieilles bêtes de ce monde, les clichés ont la peau dure. Entre masculinité et virilité, les codes qui s'apparentent à une certaine bestialité sont encore aussi tenaces que définis et délimités. Bien que la tendance générale comprend très progressivement la désuétude de ces injonctions, tout le monde ne veut/peut pas s'y conformer. Et là-dedans, quid du handicap?

Le chat, la vache et le bonobo, une fable sonore de Marianne M
Fable sonore à caractère caricatural mêlant récits de vie autobiographique, dialogues super intéressant et de qualité, recherches éthologiques et rebondissements incroyables. Le James bond de la fable sonore. Ah non, James ne fait pas de recherches éthologiques. Enfin tu vois quoi.

"To bête or not to bête ?" de Léna
Dialogue introspectif et égocentré sur la bête et la bêtise : grandir à la campagne comme à la ville.

CECI EST UN AVIS DE TEMPÊTE !
On me signale un vent féministe de force 10 sur l'échelle de Beauvoir. Cette tempête Détricoteuses serait en train de s'abattre sur la petite commune de Saint Julien de Vouvantes. Elle ciblerait principalement le bar du coin, ou une pluie de sororité serait en train de tomber, sur le Barbylone. Une pluie très ciblée pour l'instant donc, mais attention, qui pourrait se propager bien plus vite qu'on ne le pense sur tout le pays de Châteaubriant, voir du département...
Mais pas de panique, venez dans notre abri radiophonique et restez à l'écoute coûte que coûte de Jet fm 91.2 !
Une émission en public à l'occasion du Des-Orientations féministes festival avec 3 nouvelles contributrices pour parler de celles et ceux qui incarnent les tempêtes mais aussi des tempêtes intérieures, celle de l'esprit et du corps...

Tempête ... Nom féminin, mais pas que...! de Kristine
Grâce à vous, les détricoteuses, je n’entendrai plus le prochain avis de tempête de
la même manière !
Qu’elle se nomme Firmin, Juliette, Stéphanie ou Gabriel ....
Je saurai pourquoi et à combien de tempêtes nous en sommes dans l’année !
Et surtout pourquoi elle se nomme ainsi !
Et c’est ce que j’ai plaisir à partager avec vous.
Peut-être que jamais, je ne me serais posée la question si je n’avais dû réfléchir à
ce mot « Tempête » !
Une fois que le fil était trouvé, je l’ai senti juste et en adéquation avec le mois
féministe proposé en novembre sur Châteaubriant et ses environs.
Heureuse d’avoir fait ces recherches et réalisé ce montage !
Merci à vous et bon vent au Festival Des-Orientations Féministes !

comme si de rien n'était... de Laura
L'eau symbolise les émotions dans les rêves. Avec ce que je vis en couple, et en lisant le thème de l'émission, j'ai ressenti l'élan d'écrire sur les tempêtes de colère et de tristesse qui s'abattent sur mon archipel. Comme un pas de plus vers l'acceptation de cette réalité qui est la mienne...

« Au creux de mon ventre » de Maïa et Salomé

Plusieurs personnes racontent leurs expériences singulières des règles, et de l’attente du sang. Ce fil rouge impétueux nous fait traverser vents et marée.

#CànousLeshommesDeChanger de Didiel
Un peu de Léotard, une phrase mémorisée

Un peu de Françoise d’Eaubonne, deux ou trois phrases essentielles

Et puis le tant de tenter de donner à écouter les sueurs de la peur des hommes et d’en faire autrement autre chose

Never let them see you sweat de Nini
Une exploration socio-intime et subjective de la sueur et de ses émanations viriles dans une tête queer, des traces qu’elle a laissées dans son histoire et de ce qu’elle fait apparaître en nous toustes

Or Sue Jet par Rolf Actïv
"J'avais une idée, puis une autre, puis encore une autre, puis encore une autre puis je voulais bosser avec ma fille puis, comme d'hab, je ne me suis pas donné le temps de faire les choses bien, donc j'ai mélangé tout vite fait ce matin (mardi 03/10) et ça fait ce gloubi boulga mal digéré."